Président du jury

Lukas Dhont

C’est marqué à l’adolescence par la découverte de Gregg Araki, Christophe Honoré, Xavier Dolan ou encore du cinéma d’horreur que Lukas Dhont, inspiré par une mère cinéphile et professeure de mode, éveille son regard. En 2018, à seulement 26 ans, le jeune cinéaste belge, jusque-là auteur de deux courts métrages (L’Infini et Corps perdus), passé par des postes de directeur de la photo et de monteur, crée l’évènement lors de la 71e édition du festival de Cannes. Avec son premier long métrage Girl, portrait introspectif d’une jeune ado trans dans l’univers de la danse classique incarnée par l’éblouissant Victor Polster, Lukas Dhont déplaçait les représentations en offrant à son personnage un environnement à l’étonnante bienveillance et douceur, faisant du conflit qui l’anime une lutte intérieure. Présenté à Un Certain Regard, Girl décrochait les prestigieuses Caméra d’Or et Queer Palm ainsi qu’un prix d’interprétation pour son jeune acteur. Quatre ans plus tard, c’est avec Close, évocation sensible et impressionniste d’une amitié tristement amputée par l’homophobie, cette fois-ci projeté en compétition officielle, que cet ancien diplômé en arts audiovisuels de l’Académie royale des beaux-arts de Gand, bouleversait le jury cannois. Le film remportait le Grand Prix. En seulement deux longs métrages, Lukas Dhont a déjà dessiné les contours d’une filmographie virtuose et passionnante, éminemment travaillée par la question de la représentation LGBTQI+ à l’écran.

Photo by Mayli Sterkendries.

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